La 8e édition des Trophées des entreprises du Cher, coorganisée par le Berry républicain, la Chambre de commerce et d'industrie du Cher et la communauté d’agglomération Bourges Plus, aura lieu jeudi 21 novembre, à 18 h 15, au Palais d’Auron, à Bourges. Nous vous présentons, ce mardi, les entreprises nommées dans les catégories Elles rayonnent.

Civa dacryl, à Mornay-sur-Allier

La société, qui emploie une vingtaine de salariés, fabrique des panneaux décoratifs en acrylique à la demande des architectes ou designers. Créée en 2003, l’entreprise, qui possède son atelier à Mornay-sur-Allier et s’appuie sur un showroom à Paris, est spécialisée dans le cristal de synthèse, un verre acrylique aussi transparent que le cristal, mais moins cher. Sa marque déposée ? Dacryl.

« On conçoit des panneaux décoratifs dans lesquels on fait de l’inclusion de divers éléments minéraux, végétaux ou textiles avec un éclairage en Led sur la tranche », explique Gilbert Meyer, le dirigeant de l’entreprise. Des produits d’exception faits sur mesure que la société berrichonne commercialise dans le monde du luxe : grands hôtels, yachting… L’entreprise développe aussi des matériaux très techniques pour d’autres secteurs d’activité. Et a mis au point un nouveau procédé de recyclage des déchets industriels banals du monde de l’industrie pour les réutiliser, mélangés, à ses panneaux décoratifs. Civa Dacryl travaille beaucoup sa visibilité sur les réseaux sociaux, en plus des salons, et développe aujourd’hui 40 % de son chiffre d’affaires à l’export. Un secteur en progression.

Calibracier, à Vierzon

Rachetée en 2018 par Isaac Woerlen, qui la préside, l’entreprise vierzonnaise quasi-centenaire – née en 1928 – a fait sa révolution. C’est pour cela qu’elle rayonne aujourd’hui à l’international, essentiellement en Europe, sous l’égide d’une directrice commerciale, Alexia Martin (notre cliché), et d’un directeur des opérations, Thomas Laporte. Mais l’esprit de conquête permanent qui l’anime la mène actuellement à se développer aux États-Unis. En 2023, son chiffre d’affaires était de 7,5 millions d’euros, et elle exportait 70 % de sa production.

Calibracier est spécialisée dans la rectification de haute précision de barres métalliques. Sa valeur ajoutée ? Sa capacité à tenir des tolérances de quelques microns sur des barres de très grande longueur, jusqu’à 13 mètres. Elle est capable de traiter tous types de nuances d’acier et d’alliages non ferreux (carbone, inox, titane…). Elle a investi les secteurs de la défense, du nucléaire, de l’aéronautique ou encore du médical. Comment ? En faisant sa révolution justement ; une révolution lancée sur deux jambes : l’esprit start-up, en mettant l’humain au centre de l’organisation, en libérant les énergies, et la digitalisation dans l’organisation ; sachant que le savoir-faire, lui, était là. Chez Calibracier, la quête d’innovation et de changement est permanente. C’est ce qui lui permet d’inventer, de s’adapter, de conquérir des marchés, donc de rayonner.

Berry graines, à Nérondes

Production, tri, conditionnement et commercialisation de céréales et légumineuses 100 % françaises. Berry Graines a bien grandi depuis ses premières ventes en 2018. Lauréat des Trophées des entreprises 2019 dans la catégorie « Ils se lancent », Berry Graines est aujourd’hui 100 % autonome. « On maîtrise les étapes du champ à l’assiette », explique Marion Breteau, d’un grain de moisson jusqu’au produit commercialisé. Avec son mari, Damien, ils produisent notamment du quinoa, sur leur ferme, mais surtout en s’appuyant sur une cinquantaine d’agriculteurs partenaires, dont une dizaine en bio, répartis dans le centre de la France.

Le quinoa représente 60 % des volumes vendus. Mais Berry Graines développe aussi d’autres graines : petit épeautre, légumineuses… Des produits made in France qui connaissent une belle croissance. Du big bag d’une tonne pour l’industrie au sachet de 100 g pour les particuliers en passant par des sacs de 20 kg auprès de la restauration, la société d’une dizaine de salariés égraine un peu partout en France, en limitant les intermédiaires, « malgré la concurrence des produits d’importation qui n’ont pas les mêmes règles de production », déplore Marion Breteau.

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